L'aile du plat est est divisée en quatre parties indiquants les Arts :la sculpture, l’architecture, la peinture et la musique.
Chacun joliment représenté sous les traits d'une figure allégorique; en alternance s'ajoutent leurs attributs.
Poinçon en clair de l’artiste sur le siège de l’allégorie de la Sculpture.
Contre poinçon « aux gibets » au revers.
Tirage : deuxième édition contemporaine de l’artiste.
Ce modèle a été crée de 1887 à 1889 et a fait l’objet d’au moins deux éditions du vivant de l’auteur, avant 1923.
Un exemplaire comme celui-ci et muni de son aiguière présenté à l'exposition universelle de Paris en 1889 lui ont valu une médaille d'or.
Cet objet demeure une des œuvres majeures de cet artiste talentueux qui à gravé lui-même ses moules en s’inspirant des œuvres de François Briot et Caspar Enderlein.
Un peu d'histoire (merci Internet) :
Jules Brateau est l'élève d'Auguste Nadaud(1835-1889) à l'École nationale supérieure des arts décoratifsdeParis.
Après des débuts difficiles, il collabore avec les joaillersBoucheron,Henri Vever,Bapst et Falize.
À partir de 1878, il se consacre à l'orfèvrerie d'étain dont il est l'un des initiateurs du renouveau dans le dernier quart duxixesiècle.
Ses œuvres d'une grande finesse sont d'abord inspirées de laRenaissanceet du 18esiècle, puis il se tourne vers l'Art nouveaudurant lesannées 1890.
Il reçoit une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1878et une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889pour son aiguière et son plateauLes Artsen étain fondu et ciselé, réalisés entre 1887 et 1889.
il est nommé chevalier de laLégion d'honneuren 1894. Il est membre du jury à l'Exposition universelle de 1900.
Jules Brateau a également réalisé des bustes, médaillons, médailles et bas-reliefs.
Il meurt le23 octobre 1923àFécamp, où il est inhumé.
Certains de ses modèles d'orfèvrerie ont été réédités parChristofleet laMaison Chaumette
A noter : qualité de finition exceptionnelle.
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Livraison : 20€ pour la France métropolitaine.