"l'improvisateur" 1877 - Félix CHARPENTIER

Félix CHARPENTIER (1858-1924) Joueur de flûte traversière dit "l'improvisateur"
Important sujet en bronze patiné brun foncé signé sur la terrasse.
Cachet fondeur Colin sur la base.
Conçu en 1887, Edition ancienne 1909, Haut. : 79 cm.


BIOGRAPHIE :

Félix Charpentier est né à Bollène, dans le département du Vaucluse, le 10 janvier 1858.
Son père est ouvrier briquetier dans une usine où, en 1871, il travaillera à son tour.
A l'âge de 16 ans, aidé par des personnalités locales qui remarquent ses dons artistiques, Félix Charpentier part en Avignon où il suit des cours à l'école municipale des Beaux-Arts.
En 1877, il entre à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris, dans l'atelier de Pierre-Jules Cavelier et d'Amédée Doublemard.
A partir de 1878, Félix Charpentier remporte régulièrement des prix de concours, dont une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de 1889, et obtient plusieurs commandes. Il expose chaque année au Salon des Artistes Français. En 1888, il épouse son modèle Léa Lucas dont il a une fille, Francine. La ville d'Avignon acquiert sa sculpture «Le départ des hirondelles».
L'œuvre de Félix Charpentier, qui excelle dans les portraits et la représentation du nu, est inspirée de la sculpture antique. Il cherche dans ses sculptures à rendre la grâce des corps féminins et l'expression du mouvement dans les corps masculins.
En 1900, Félix Charpentier est élu maire de Chassant (Eure-et-Loir) où il réside et devient officier de la légion d'honneur en 1901. Sa notoriété lui vaut de nombreuses commandes publiques, dont :
- Le Jeune Faune (Parc Monceau, Paris, 1884),
- L'improvisateur (Hôtels de Ville de Bandol et de Bollène, 1887),
- Jeanne d'Arc à l'Etendard (rue de la Chapelle à Paris, 1888),
- La Chanson (Hôtels de Ville de Melle et de Bollène, 1889)
- Les Lutteurs (Bollène, 1890),
- Les adieux d'une hirondelle (Jardin du rocher des Doms, Avignon, 1893),
- Le Globe Endormi (1899),
- L'Art contemporain (Grand Palais, Paris, 1900),
- Le triomphe de la Concorde (Esplanade des Quinconces, Le Monument aux Girondins, Bordeaux, 1900),
- Source Humaine (Parc Pasteur, Orléans, 1909),
- Buste de Frédéric Mistral (Jardin des Félibres, Sceaux, 1911),
- Monument au peintre Paul Vayson (Jardin du rocher des Doms, Avignon, 1913),
- Buste de Paul Saïn (Jardin du rocher des Doms, Avignon, 1909),
- Monument Jean-Henri Fabre (1914).,
ainsi que des monuments aux morts après la fin de la Première Guerre mondiale (Bollène, Brou, Chassant, Genas, Dangeau,…). Travailleur infatigable, il réalise plus de 350 sculptures au cours de sa carrière.

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