Alfred Beau (1829-1907) : son nom est indissociable de l'histoire de la faïence quimpéroise. Photographe de métier, Alfred Beau a mis ses talents de peintre et de dessinateur au service de la céramique. Du coup, la vaisselle a ravi les amateurs d'art et conquis les musées. Alfred Beau possède un sens artistique inné. La photographie ne lui permet pas de donner la pleine mesure de ses talents. Une activité faisant davantage appel à sa sensibilité ferait mieux son affaire. C'est la manufacture Eloury, que dirige, depuis 1869, la veuve d'Adolphe Porquier qui lui donnera sa chance. Alfred Beau entre en nom propre dans l'affaire et s'installe avec sa femme à Quimper. De cette association naît un atelier de faïences artistiques, le premier du genre.