*la partie centrale d'un triptyque peint par l'artiste flamand entre 1612 et 1614. Cette peinture est le second plus grand chef-d'œuvre que Rubens a réalisé pour la cathédrale Notre-Dame d'Anvers en Belgique, à côté de l'Érection de la croix. Ce tableau lui fut commandé en 1611 par la Confrérie des arquebusiers dont le patron est Saint Christophe.
Les trois éléments du triptyque décrivent successivement la visitation de la Vierge Marie, la descente de croix et la présentation de Jésus au Temple.
Bien que réalisé dans un style essentiellement baroque, cette huile sur toile est étroitement liée à la tradition vénitienne et probablement influencée par les travaux de Daniele da Volterra, Baroccio et Lodovico Cigoli entre autres. Dans sa composition et l'utilisation de la lumière, le triptyque rappelle aussi la période romaine du Caravage.
Cette œuvre se trouvait initialement dans la cathédrale d'Anvers jusqu'à ce que Napoléon Ier emmène le tableau, ainsi que l'Érection de la croix, à Paris. Finalement, ces deux triptyques furent ramenés à Anvers en 1815.
*Notre vitrail se rapproche ici complètement de la version de La Descente de croix peinte vers 1616-1617 pour la chapelle du couvent des Capucins de Lille. Cette grande composition, peinte par Rubens vers 1616-1617, de format vertical (425 × 295 cm) et exécutée à l'huile sur toile, est aujourd'hui conservée au palais des Beaux-Arts de Lille.
Descente de croix (Rubens) — Wikipédia (wikipedia.org); cf dernière photo de l'annonce
"Dix personnages sont représentés sur la toile, dont le Christ, au centre de la composition. On y voit Nicodème et Joseph d'Arimathie, tous deux membres du Sanhédrin, détachant de la croix, avec l'aide d'un serviteur, le corps du Christ soutenu par Jean. Au pied de la croix se trouvent les trois Marie, la Vierge Marie, Marie-Madeleine et Marie Cléophas. Par la gauche, une vieille femme, qui ne figure pas dans l'esquisse préparatoire, entre dans la toile. En arrière-plan, un personnage descend l'échelle sur laquelle est juché Joseph.
Le drapé de la robe de la Madeleine, la bassine de cuivre, la couronne d'épines, le périzonium taché de sang, l'éponge et les clous forment une nature morte en bas du tableau.
Conçu pour un retable qui se déploie au-dessus de l'autel, le tableau illustre le thème de l’eucharistie. D'abord par la représentation de la nappe de l’autel, symbolisée par le linceul, sur lequel le corps du christ est descendu entre les mains tendues du prêtre qui célèbre l'eucharistie. Ensuite, par la position des personnages, les lèvres de Marie-Madeleine posées sur la main ensanglantée du Christ et le visage de Jean proche de la plaie ouverte sur son flanc."
Le vitrail est enchassé dans un solide cadre en fer peint ne noir et en très bon état. A signaler néanmoins une felure d'un des morceaux de vitrail de l'encadrement au centre à gauche (voir photos)
Dimensions 58*44cm
Pas d'envoi postal évidemment, remise en main propre sur Paris, Chartres, Le Mans, Avignon, Montpellier ou Béziers; pour d'autres destinations, merci de vous rapprocher de moi afin de convenir d'autres modalités de livraison