François Ageron est l'un des plus importants horlogers parisiens du XVIIIe siècle. Devenu maître le 17 juillet 1741, il ouvre successivement des ateliers place du Pont Saint-Michel, quai des Augustins, rue Saint-Louis au Palais et place Dauphine. Il acquiert rapidement une réputation auprès des grands collectionneurs horlogers parisiens, se faisant connaître pour ses mouvements souvent à complications. Comme la plupart des beaux horlogers de l'époque, il fait appel aux meilleurs artisans pour ses boîtiers de pendules, dont l'ébéniste Balthazar Lieutaud et les bronziers Saint-Germain, Caffieri et Osmond. Il cessa de travailler au début des années 1780 et son affaire fut vendue le 31 mai 1784. Au XVIIIe siècle, ses pendules furent mentionnées dans d'importantes collections privées, dont celles de François-Ferdinand, Comte de Lannoy, René-François-André, Comte de la Tour du Pin et vicomte de La Charce, et Christian IV, comte palatin de Zweibrücken. L'une des horloges fabriquées par Ageron a été décrite en 1787; c'était dans la chambre des petits appartements de la reine Marie-Antoinette au château de Versailles.
La description d'Ageron se trouve dans Tardy dictionnaire des Horloges Francais page 3