indigènes des Shipibo. Les visages
sont rarement aussi gracieux.
Terre cuite à engobe ocre, blanc et noi
D'autres affirment que ces dessins décrivent la vie de leurs familles et communautés dans la forêt tropicale.
Bien qu'il soit difficile d'attribuer une signification aux dessins, leur valeur et leur unicité sont indiscutables. Certains concepteurs novices commencent à apprendre cet art dès l'âge de cinq ans. Les motifs géométriques sont appelés quene ou kené, littéralement « symboles d'identité ethnique ». En effet, ils ont toujours été un symbole de l'identité Shipibo-Konibo, les différenciant des autres groupes autochtones.
Les figures géométriques élaborées symbolisent le cosmos et la mythologie du groupe ethnique.
Ronin est 'Le Grand Boa' qui a donné naissance à l'univers, et possède un kené particulier, qui représente les motifs sur sa peau.
On dit que la peau de Ronin contient tous les motifs de conception trouvés dans le monde naturel, tels que la fourrure du jaguar, les ailes d'un papillon ou la surface d'une feuille. On dit que chaque humain, animal et plante a un design unique.
La liane hallucinogène, l'ayahuasca, est un élément clé de la culture Shipibo-Konibo, et souvent utilisée pour faciliter la reconnaissance de ces motifs dans le monde qui les entoure.Souvent perçue comme mystérieuse et effrayante, la forêt amazonienne regorge de secrets qu’il est grand temps de révéler. Dotés de surprenantes richesses naturelles, les Amérindiens se sont transmis les recettes de fabrication d’hallucinogènes et de poisons produits par les plantes et les animaux. Nécessaire à leur subsistance, l’usage de ces psychotropes leur permet d’atteindre le monde invisible peuplé d’esprits de la nature.