Admis au Salon à partir de 1868, il participe également aux expositions artistiques de sa ville natale du Havre et, à partir de 1885, à celles de la Société des aquarellistes français.
Les titres de ses envois font souvent référence à un moment de la journée ou à une saison (Matinée d’été, Calme du matin ou Le soir sur la plage par exemple). Ils témoignent de sa volonté de retranscrire les effets de ciel et la réverbération de la lumière sur les vagues dans leur instantanéité et leur caractère éphémère.
Qualifiées d’« impressions de mer d’une étonnante virtuosité et d’une rare séduction »[1], ses aquarelles construites par petites touches vibrantes de couleurs nous invitent à l’évasion. Celle-ci est une étude préparatoire ou une réplique de son tableau Au Delphaven (Hollande) exposé au Salon de la Société nationale des beaux-arts en 1912 et connu par la photographie[2].
[1] A.-E. Guyon-Verax, « Exposition de la Société des aquarellistes (2 article) », Journal des artistes, 14 avril 1895, p. 997.
[2] Cliché de François Vizzavona conservé à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (inv. VZD2119).