Collioure , retour de pêche.
Signé en bas à droite.
Circa 1938/1940
Jacques Martin-Ferrières (1893-1972).
Il se retrouve, dès sa naissance, dans une situation compliquée. Sa famille et les arts forment une grande histoire d'amour, que le jeune Martin ne pouvait éviter. En effet, son père est le célèbre Henri Martin, peintre de grande renommée. Devant un tel talent, le jeune garçon s'intéresse directement à la peinture mais n'ose pas se lancer, de peur d'être appelé "le fils de...". Il entreprend alors des études littéraires et scientifiques. Ce diplôme scientifique lui servira énormément pour plus tard grâce à ses connaissances en chimie qui lui permettront de travailler ses techniques picturales. C'est dans les années 1920 que l'artiste commence à remporter des prix, comme la médaille d'argent au Salon de Paris pour "Le Christ". Au retour de son voyage en Italie, il monte sa première exposition personnelle. Après avoir remporté la médaille d'or pour "Marche d'Assissi", les critiques s'intéressent de plus en plus à lui et s'accordent à dire que ce peintre a du talent. L'année 1933 est synonyme de voyages dans le sud de l'Europe. Sa peinture et surtout ses couleurs changent selon le pays dans lequel il se trouve, avec une lumière plus ou moins rosée pour la Grèce, ou très vivifiée pour l'Espagne. La période de guerre interrompt ses voyages pour pratiquer la Résistance en Dordogne. Les voyages reprennent partout en Europe et notamment en Italie, terre qui inspire fortement Martin-Ferrières. Son succès lui permet de répondre à des commandes, dont l'une l'occupe près de quatre ans de sa vie, pour la réalisation de grandes fresques à l'église Saint-Christophe de Javel à Paris. Il est nommé officier puis chevalier de la Légion d'honneur.