Belle paire d'huiles sur toile figurant :
- 1 : La Charge des Zouaves
- 2 : Officier du 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique et spahi
Beaux cadres dorés à décor de guillochis, palmettes, feuilles de laurier imbriquées, faisceaux de licteur, fil enrubanné et perles.
Signées.
1 Vue : hauteur 38,5 cm, largeur 31 cm, cadre 62,5 cm x 55 cm.
2 Vue : hauteur 39 cm, largeur 31,5 cm, cadre 64 cm x 56 cm.
Livraison possible.
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Hippolyte Lalaisse (1812-1884)
Fils d’Augustin DELALAISSE, géomètre et de Thérèse Barbe Louise PERREZ, il arrive à Paris dans les années 1830 ou il devient élève de Nicolas CHARLET dont il prit la suite comme professeur de dessin à l’École Polytechnique de 1839 à 1877. C’est en remerciement de ces bons et loyaux services qu’il sera fait chevalier de la Légion d’honneur en 1875.
Hippolyte LALAISSE participa au Salon de Paris entre 1845 et 1874. Réputé pour ses peintures animalières, en particulier de chevaux, envoyées aux salons officiels, la presse de l’époque lui dédia plusieurs fois des commentaires flatteurs dont voici quelques exemples:
«Les chevaux de M. Lalaisse sont d’une peinture excellente et vraie» par A. de La Fizelière in Salon de 1850-1851,
«Le cheval de race orientale, par M. Lalaisse, est parfaitement étudié. L’allure, la robe, l’ensemble, tout nous semble très bien dans cette peinture.» in Journal des beaux-arts du 15 juillet 1849, p.50,
«Il faisait le cheval aussi bien que Carle Vernet – ce qui n’est pas peu dire. Toutes ses études sont fort belles. Le dessin est vigoureux, la couleur solide, la musculature excellente.» in L’Hôtel Drouot et la curiosité en 1883-1884, p. 339
«Hippolyte Lalaisse était mieux qu’un dessinateur excellent. Doué d’un talent souple et varié, possédant des qualités d’observation remarquables que Géricault, son premier maître, avait immédiatement distinguées, il avait été d’abord graveur, puis aquafortiste, et il n’allait pas tarder à se signaler tour à tour comme paysagiste, animalier, peintre de genre, et, avant tout, comme peintre de sujets militaires et habille aquarelliste.» in La Revue de l’art ancien et moderne par Émile Dacier, p. 74.
D’un naturel timide, l’artiste vivait retiré et s’était fait à la longue, grâce à son talent, une clientèle particulière. Quand ils lui achetaient une toile, Lalaisse leur peignait, par-dessus le marché, leurs chevaux et leur attelage.
Il fut également un lithographe prolifique, surtout dans la représentation de costumes régionaux bretons et les uniformes.
Musées: Bagnères-de-Bigorre, Chaumont, Lons-le-Saunier, Strasbourg…