Yvonne Cheffer-Delouis née le 12 octobre 1910 à Boulogne-Billancourt et morte le 9 juillet 2003 à Limoges, est une artiste peintre post-impressionnistefrançaise. Yvonne Cheffer-Delouis est née à Boulogne-Billancourt le 12 octobre 1910. Son père Paul Cheffer, ingénieur des arts et métiers, travaillait avec Louis Renault, le constructeur automobile de Boulogne-Billancourt. Sa mère, Clémentine Della Tana, était issue de la petite noblesse vénitienne.
Yvonne est la petite nièce d’Auguste Rodin : la sœur de sa grand-mère paternelle est la mère du sculpteur. Son oncle, Henry Cheffer (1880-1957), Grand Prix de Rome de gravure, est un célèbre illustrateur de livre. Il l'a fait entrer aux Beaux-Arts de Paris, à partir de 1928.
L’œuvre d’Yvonne Cheffer-Delouis évoque l’intime, la féminité, la grâce, le silence et la pudeur1. Au travers de scènes comme la lecture, la broderie ou la rêverie, elle peint la femme dans son intérieur, au sens propre comme au sens figuré. Sa peinture est colorée, lumineuse et apaisée2. Les fleurs sont le fil conducteur que l’on retrouve tout au long de son œuvre particulièrement délicate et poétique.
En 1931, elle obtint le Professorat d’Etat en Arts et d’autre part remporta la médaille d’argent du concours inter-école. À la suite de cela, elle enseigna le dessin, pendant 5 ans, dans les écoles de Paris.
En 1936, elle épousa Pierre Delouis, ingénieur. Appelé à diriger l’entreprise familiale « Maison Delouis » spécialisée dans les condiments haut de gamme, le couple alla s’installer à Limoges.
Afin de participer à la vie financière du foyer, Yvonne travaillait en tant que décoratrice commerciale et se plaisait dans l'activité d'étalagiste.
Après 1950, elle dirigea également une académie libre de dessin pour les enfants pendant 16 ans. Par ailleurs, pendant douze ans, elle enseigna le dessin aux enfants handicapés dans un centre spécialisé près de Limoges, à Couzeix.
Les décès de ses parents et de sa sœur, puis celui de son mari en 1985, l’affectèrent profondément. Elle se réfugia alors complètement dans la peinture qui devint pour elle un réconfort salvateur.
Yvonne Cheffer-Delouis est morte le 9 juillet 2003 à Limoges.