Titrée sur la terrasse “Nymphe de Diane”.
Notre sculpture signée par le sculpteur E. Aizelin a été éditée à seconde moitié du XIX ème siècle par la fameuse manufacture de fonderie: Collas-Barbedienne.
Elle porte la signature du fondeur Barbedienne ainsi que le cachet de Collas.
Travail français.
Circa 1890
Dimensions:
hauteur 57 cm
largeur 24 cm
profondeur 18 cm
Matière : bronze patiné et doré
Origine : France
Etat de l'objet: parfait état
Signatures: EUGENE AIZELIN
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Biographie Eugène-antoine Aizelin (1821 - 1902)
Eugène-Antoine Aizelin, né le 8 juillet 1821 à Paris et décédé le 4 mars 1902, est un sculpteur et statuaire français. Eugène Aizelin est le fils de Claude-Jacques Aizelin, dessinateur. Il entre à l'École des beaux-arts en 1844 où il est l'élève des sculpteurs Jules Ramey et Auguste Dumont. Il participe aux Salons de 1852 à 1897 et aux Expositions Universelles de 1878, 1889 et 1900. Il y obtient plusieurs récompenses: une troisième médaille au Salon de 1859, une deuxième médaille en 1861, une troisième médaille, à l'Exposition universelle de 1878. Le groupe représentant Mignon est exposé pour la première fois en plâtre au Salon de 1880, puis en marbre l'année suivante et enfin en bronze lors de l'Exposition universelle de 1889 à laquelle il est récompensé par une médaille d'or.
Parallèlement, il reçoit des commandes pour des monuments parisiens: le théâtre du Châtelet, l'Opéra Garnier, l'Hôtel de ville de Paris, le Palais du Louvre et les églises de la Trinité et Saint-Roch. Ses œuvres sont éditées en bronze par le fondeur Barbedienne en plusieurs dimensions. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, et officier du même ordre en 1892.
Biographie de la fonderie COLLAS et BARBEDIENNE
Achille COLLAS(1795-1859)un ingénieur, graveur et illustrateur français, inventeur entre autres d'un procédé pour reproduire en réduction des objets sculptés, qui connut un important succès.
Il s'associe au fondeur Ferdinand BARBEDIENNE (1810-1892) en 1838 et ils forment la société Collas et Barbedienne, qui se met à produire et vendre des sculptures de tailles différentes en gagnant des récompenses prestigieuses, notamment lors de l’Exposition Universelle de 1855 où elle a reçu la Grande Médaille d'Honneur.
Notre bronze est issu de cette collaboration.
Bibliographie
Pierre Kjellberg, Les bronzes du XIXe siècle. Dictionnaire des sculpteurs, Paris, les Éditions de l'Amateur, 1989, pp. 37-38;
Bernard Metman, La petite sculpture au XIXe s. Les éditeurs, Archives de l’Art français, 1989, t. XXX, pp. 184, 195.