Jean Emile Laboureur (1877-1943) 2 rares gravures de 1912 et 1921. Nantes, Cubiste, Bretagne, Colonies, voyage... flag


Description de l’antiquite :

"Jean Emile Laboureur (1877-1943) 2 rares gravures de 1912 et 1921. Nantes, Cubiste, Bretagne, Colonies, voyage..."
Je propose ces 2 gravures de Jean Emile Laboureur
- Un bois gravé " Masque aux cheveux d'or" de 1912 entièrement réhaussée d'or, signée du monogramme JEL + timbre sec hors planche. Dimensions de l'image 14,5x14,5cm avec marges à vue 17,5x15,5cm.
Bon  état,  cadre ancien. Prix de cette gravure seule; 290€
+ 1 eau forte tirée de l'ouvrage de Diderot " supplément au voyage de Bougainville" de 1921, eau forte originale  signée du monogramme L dans la planche. Scène éxotique entre colons et peuples autochtones .
Dimensions fond de cuvettes 12,5x8,5cm.
Bon état et cadres dorés modernes. Prix de cette gravure seule 80€.
OU PRIX  de l'ensemble de ces 2 gravures: 340€


Jean Émile Laboureur, né à Nantes le 16 août 1877 et mort à Kerfalher près de Pénestin, dans le Morbihan, le 16 juin 1943, est un peintre, dessinateur, graveur, aquafortiste, lithographe et illustrateur français.
Auteur de nombreuses gravures au burin, en planches individuelles ou pour des livres, il a illustré près de quatre-vingts livres, souvent d'auteurs contemporains comme André Maurois, Jean Giraudoux, Colette, André Gide, Paul-Jean Toulet, Maurice Maeterlinck ou François Mauriac.
Peintre de tableaux de genre, de paysages animés ou non, de natures mortes, il a réalisé aussi quelques fresques et des sculptures. Ses œuvres sont conservées dans plusieurs musées nationaux et provinciaux.
Il a fondé ou présidé des associations d'artistes indépendants.
Laboureur fréquente plutôt l'Académie Julian. Il est initié à la gravure par Auguste Lepère , et débute au Salon de 1896 . Ses premières œuvres sont des gravures sur bois d'un type primitif, à la manière de Paul Gauguin . Il rencontre des artistes comme Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin ou Henri de Toulouse-Lautrec, lequel influence son art.
Il part voyager en Europe et en Amérique du Nord. Il va d'abord en Allemagne où il visite les musées (1899-1903 ), puis aux États-Unis en 1904, où il adopte le prénom de « Jean-Émile »  puis de nouveau en Amérique du Nord où il séjourne et expose à plusieurs reprises de 1905 à 1909, aux États-Unis et au Canada. Il voyage ensuite en Grande-Bretagne, en Italie, en Grèce et en Turquie en 1911.
Laboureur expose à Paris à partir de 1911 et s'y fixe en 1912. Il utilise alors moins le bois gravé et préfère l'eau-forte. Son dessin se rapproche du cubisme vers 1912-1913. Son rôle est jugé « considérable dans le grand mouvement de l'art moderne » . Mobilisé en 1914, il continue cependant à créer, il compose trois suites de gravures sur le thème de la guerre, et s'inspire de son vécu pour d'autres œuvres ultérieures.
Il expérimente la technique du burin pour l'illustration de L'Appartement des jeunes filles de Roger Allard en 1919. C'est le premier d'une longue série de soixante-six livres illustrés . Il collabore aussi à des revues comme la Gazette du Bon Ton, La Revue musicale. Dans son atelier parisien, Laboureur enseigne l'art de la gravure à des élèves comme Marie Laurencin  et André Dunoyer de Segonzac. Plus anecdotique mais de qualité et marqué de son style, il réalise un important travail d'illustration de commande pour le Catalogue Manufrance au début des années 1930 (illustrations signées du "L" caractéristique) ; puisque à l'époque ce catalogue est illustré par la gravure.
Il initie le peintre Victor Dupont (1873-1941) à la gravure au début des années 1920, et fonde avec lui le Salon de l'Art Français (1929-1932).
Il épouse Suzanne Salières le 10 avril 1919
Jean-Émile Laboureur fonde en 1923 le groupe des Peintres-graveurs indépendants , et préside en 1929 le Comité de l'art français indépendant, créé par le peintre Victor Dupont . Membre de plusieurs sections de l'Exposition universelle de 1937, il contribue en 1938 à créer le Comité national de la gravure française.
En plus des livres illustrés et des gravures, il élabore plusieurs fresques, notamment à la Maison du travail en 1937 et travaille pour l'École nationale de la marine marchande de Paimpol avec Jean Frélaut et Pierre Dubreuil
De 1928 à 1937, Laboureur écrit plusieurs ouvrages et articles sur la gravure et l'approche qu'il en a. Il établit aussi le catalogue de l'œuvre gravé de Marie Laurencin
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se retire, malade, dans sa maison de Pénestin où il meurt le 16 juin 1943  ; dès décembre 1938, une attaque d’hémiplégie avait mis fin à toute activité13. La rue Jean-Émile-Laboureur commémore son nom à Nantes
 
Prix: 340 €
credit
Artiste: Jean Emile Laboureur (1877-1943)
Epoque: 20ème siècle
Style: Art Déco
Etat: Très bon état

Matière: Bois gravé et eaux fortes
Longueur: 14,5
Hauteur: 14,5

Référence (ID): 975103
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