Peinture post-impressionniste
Peinture sous marie-louise toilée dans un cadre en bois et stuc doré mouluré avec écoinçons ornés d'acanthes, avec sa dorure d'origine en très bon état.
Dimensions de la peinture 72,5x50 cm.
Dimensions totales, avec cadre, 91x68,5 cm.
Henriette Robin est connue pour ses toiles sur les hommes et femmes du territoire et ce qui l’inspirait en Polynésie. Son parcours l’a amenée sous bien d’autres latitudes avant que le fenua ne devienne le thème de prédilection de ses œuvres. Née en 1928 à Paris, Henriette Robin est d’origine italienne. La guerre, l’occupation allemande et l’exode poussent la famille d’Henriette à rejoindre Marseille en zone libre. Mariée, elle s’installe à Jeumont dans le nord de la France. Le couple vit encore très loin des cocotiers, des fruits exotiques et des vahinés qui inspireront Henriette dès son arrivée à Tahiti en 1963. À l’époque, c’est l’École flamande qui la passionne. Pour apprendre son art, elle traverse la frontière belge et travaille dans les ateliers d’artistes près de Mons. Un voyage en Bretagne la tente et surtout Pont-Aven où elle peint des paysages bretons sur les traces de Paul Gauguin, Émile Bernard, Paul Sérusier, Charles Filiger, etc.
La deuxième partie de son œuvre sera alors marquée par l’art pictural tahitien. Elle fait de nombreuses expositions à Paris mais aussi en Belgique et plus tard bien sûr à Tahiti.
Son nom apparaît dans le monde de la peinture «la cote des Artistes»
Les musées d’Etat de France et de Belgique acquièrent plusieurs de ses œuvres.
En 1965, elle a le premier prix FRA Angelico avec un tableau sur la nativité.
Une autre de ses toiles, «Enfant de Tahiti» fera l’objet d’une acquisition par
Le Musée de Mons.
Un portrait de tahitienne par Henriette Robin choisi par l’OPT, agence philatélique, et édité en timbre en 1974 représentera la peinture polynésienne à travers le monde.
Henriette Robin décède en 2009 à Tahiti.