Sacrifice d’Iphigénie
Huile sur toile, cm 50 x 65
La toile représente Le Sacrifice d’Iphigénie, thème rapporté par de nombreuses sources, dont les tragédies grecques Iphigénie dans Aulide d’Euripide et Agamemnon d’Eschyle, ainsi que dans Les métamorphoses d’Ovide. Le mythe raconte comment les Grecs, sous le commandement d’Agamemnon, se sont réunis près de la ville d’Aulide, en Béotie, d’où ils partent ensuite pour Troie. La douceur persistante des vents empêche les navires grecs de prendre la mer et le maintien forcé des armées dans la ville favorise la propagation d’une épidémie. Le mécontentement se répand et l’autorité d’Agamemnon vacille. Le roi interroge alors le devin Calcante pour avoir des lumières sur le faire. Celui-ci lui révèle que la situation difficile est le fruit de la colère d’Artémis envers Agamemnon, coupable d’avoir tué, lors d’une chasse, une biche chère à la déesse. « La seule façon de surmonter l’impasse - poursuit Calcante - est de sacrifier à Artémis Iphigénie, fille d’Agamemnon. Le chef des Grecs accepte et fait en sorte que la jeune fille, accompagnée de sa mère Clytemnestre, rejoigne la Béotie : pour induire la mère et la fille au voyage Agamemnon, en mentant, il leur fait savoir qu’Achille a demandé Iphigénie en mariage. À l’arrivée d’Iphigénie en Béotie, la tromperie d’Agamemnon est bientôt dévoilée, mais la jeune fille accepte également de s’immoler pour permettre à l’armée grecque d’atteindre Troie.
Notre toile, œuvre d’un peintre romain néoclassique, est tirée d’une gravure et d’une peinture du peintre du XVIIe siècle Pietro Testa (Lucques, 1612 - Rome, 1650). Comme il ressort de l’inscription contenue dans le premier tirage de l’incision (éliminé ensuite dans les suivantes), l’impression avec le sacrifice d’Iphigénie fut dédiée par Pietro Testa à Mario Albrizzi, ecclésiastique titulaire de la charge de référendaire des Deux Signatures, organe judiciaire de l’administration pontificale. La dédicace complexe au haut prélat contient un éloge à la pureté du dessin parfois corrompu par l’utilisation inadéquate de la couleur. Mentionnée par le Moineau comme l’une des épreuves les plus élevées de la Tête dans le cadre, la gravure (comme on peut le lire sur la marche du socle de l’autel) fut imprimée dans l’imprimerie implantée par Giovanni Giacomo de Rossi à Rome, via della Pace. L’impression est signée avec le monogramme utilisé par l’artiste (qui superpose un P, un T et un L, Petrus Testa Lucensis, c’est-à-dire lucchese) suivi des mots pinx. [fr] et sculp. [sit]. La toile que la Tête en a dérivée est maintenant conservée à la Galerie Spada à Rome.
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