Il s'agit d'une cire perdue, signée SILVESTRE, fondue dans les ateliers SUSSE frères à Paris (cachet de fondeur).
Le style années folles, avec cette coupe "à la garçonne" plaquée et ondulée, est particulièrement criant.
L'insouciance de ces années se lit sur le sourire de cette jeune fille.
Un emplacement est prévu sur le socle frontal de cette pièce, afin d'y apposer une plaque.
Oeuvre de toute beauté, monumentale, d'une très grande qualité.
45 cm Hauteur
16 x 19 cm au socle
Paul Silvestre naît à Toulouse, où son père est menuisier.
Il est admis en 1905 à l’école des beaux-arts de Paris dans les ateliers d’Antonin Mercié et d’Antonin Carlès.
Admis au deuxième essai pour le prix de Rome en 1906, il monte en loge troisième en 1907 et premier en 1908. En 1911, il est récompensé par le deuxième second grand prix ainsi que par le prix Desprez, puis par le premier second grand prix de Rome en 1912.
Il expose régulièrement dès 1921 au Salon des artistes français, où il obtient une médaille d'or en 1930. Sociétaire hors-concours de la Société des artistes français, il reçoit un diplôme d’honneur pour l’Exposition internationale des Arts et Techniques de 1937 à Paris pour ses quatre stèles ornant la façade du pavillon Languedoc-Pyrénées.
Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1906.