Box Dressing Table, Work From Faubourg Saint Antoine Around 1900.
Important Louis XV style box dressing table in rosewood marquetry, decorated with flowers.
work from the Faubourg Saint Antoine around 1900.
This dressing table is of very good manufacturing quality, it opens on the top with two flaps revealing two cellars and allowing access to a mobile mirror that can be raised.
several drawers opening in the boxes as well as a leather-trimmed pull.
numerous bronzes adorn this beautiful piece of furniture and the edge of the top is decorated with a brass ingot mold.
beautiful work of flower marquetry in rosewood and various tinted woods.
some small cracks due to shrinkage on the board.
a beautiful box dressing table for those nostalgic for the manufacture of Faubourg furniture.
as it is a model executed for royalty, the bronzes at the corners feature 3 fleurs-de-lys.
dimensions:
94 cm by 58 cm height 77 cm
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Pierre Bernard (1715 - 1770)
Exerce à Paris. Il donna des meubles ornés de marqueteries, de porcelaines de Saxe, de bronzes dorés.
-- D'après "Les ébénistes du XVIIIe siècle de François de Salverte"
BERNARD (Pierre), l’un des meilleurs ébénistes du temps de Louis XV, ne doit pas être confondu avec son homonyme et contemporain, le maître menuisier Pierre Bernard.
Il naquit vers 1715 au faubourg Saint-Antoine, où son père était cordonnier. Ayant fait son apprentissage chez un de ses oncles, Pierre-Amour Bernard, ouvrier libre rue de Lappe, il s’associa d’abord avec son frère Nicolas pour exploiter un atelier dans la grande rue du faubourg, au-dessus de l’hospice des Enfants-Trouvés, sous l’enseigne du Coq d'Or. Avant 1744, il s’établit à son seul compte, dans la même rue, près celle de Charonne.
Ses talents furent alors récompensés par un brevet d’ « ébéniste privilégié du Roi suivant la Cour », titre qui lui conférait les avantages de la maîtrise. Il ne semble pas avoir vécu après 1765.
Cet « habile artiste », — ainsi que le qualifiaient les contemporains, — faisait des meubles très précieux. Il les revêtait le plus souvent de jolies marqueteries à fleurs et les ornait de bronzes à rocailles d’une exquise fantaisie. On vantait ses armoires, ses commodes, ses bureaux, ses gaines d’horloges traités dans le style le plus gracieux; mais son goût délicat et son adresse manuelle convenaient surtout à l’exécution des petits secrétaires, tables de dame, coiffeuses et vide-poches. Plusieurs de ses ouvrages sont décrits sous son nom dans les catalogues des grandes ventes de l’époque, notamment celles du peintre Boucher en 1771, du financier Bonnemet à la fin de la même année, et celle d’un autre amateur fameux, Blondel de Gagny, intendant des Menus-Plaisirs, dont le cabinet fut dispersé en 1776. Dans une annonce des Petites Affiches, il est question d’« un bureau de Bernard » à vendre avec des commodes de Riesener. Or ces sortes de mentions concernant des artistes industriels se rencontrent fort rarement dans les livres ou journaux du XVIIIe siècle et attestent toujours une véritable célébrité.
Sa marque est estampillée sur deux lignes de la manière suivante:
P. BERNARD
ÉBÉNISTE
L’auteur indiquait sa profession en toutes lettres pour se distinguer de son homonyme le menuisier, et il accompagnait le mot « ébéniste » de trois fleurs de lys par allusion à son privilège royal. On ne connaît qu’un petit nombre de pièces signées de cette empreinte. L’une des plus charmantes est une table coiffeuse qui appartenait à M me Blagé. Ce meuble porte à chaque angle une agrafe de bronze aux armes royales, témoignant qu’il fut exécute pour une princesse de la maison de France, — peut-être pour l’une des filles de Louis XV. L’ancienne collection du prince Otto de Saxe-Wittgenstein renfermait un très riche bureau de Bernard, avec des chutes à bustes de femmes.
-- D'après "Les ébénistes du XVIIIe siècle de François de Salverte" BERNARD travaillait à Angers...
-- D'après "Les ébénistes du XVIIIe siècle de François de Salverte" BERNARD (Pierre), cousin germain...
décorateur à la manufacture de Ciboure
La maison Charles Bernel est un fournisseur de meubles de styles de qualité à la fin du XIXe siècle au...
Formé au tournage à Saint Amand en Puisaye
thanks to me Gerald Viennet for his help