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Allan Osterlind (1855-1938) "passerelle, Billardière Gargilesse" Crozant School, Detroy Jamet

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Allan Osterlind (1855-1938) "passerelle, Billardière Gargilesse" Crozant School, Detroy Jamet
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Object description :

"Allan Osterlind (1855-1938) "passerelle, Billardière Gargilesse" Crozant School, Detroy Jamet"
SUBLIME et grande aquarelle d'Allan Osterlind représentant une passerelle sur une petite rivière, pour moi il s'agit à 90% de la passerelle de la Billardière sur la Gargilesse, signée en bas à droite + marquée au dos " Salmon" qui était le docteur de la plupart des peintres de Gargilesse dont celui de Léon Detroy; beaucoup d'artistes lui ont échangé des oeuvres contre des consultations.
Format de l'aquarelle seule hors cadre 56x44cm et 77x63cm cadre compris.
Aquarelle en très bon état, livrée dans son joli cadre doré d'époque
Garantie authentique

Il s'agit donc d'une magnifique aquarelle d'Allan Osterlind qui représente donc un paysage dans les environs de Gargilesse; les aquarelles d'Allan représentant des vues de Creuse sont assez rares, on trouve beaucoup plus souvent des scènes d'interieurs, de danseuses espagnoles ou de paysages de Suède. On reconnaît de suite le travail à l'aquarelle d'Allan, sûrement sa technique de prédilection, toujours très soignées, d'une grande finesse et riches en couleurs.
Je ne présente plus Allan Osterlind, père d'Anders, né en Suède, ami de Maxime Maufra, Léon Detroy et de Henri Jamet entre autres, il viendra très tôt en Creuse et plus précisément à Gargilesse où il passera une grande partie de son temps qu'il partagera avec l'île de Bréhat, autre colonie d'artistes.
Erik Allan Auguste Österlind, dit Allan Österlind, né le 2 novembre 1855 à Stockholm (Suède) et mort le 23 juin 1938 à Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Oise), est un peintre et graveur suédois.
Il est le père du peintre paysagiste Anders Osterlind (1887-1960), d'Annette Osterlind-Sarradin (1882-1954), dessinatrice de mode et costumière, d'Yves Osterlind (1892-1937), peintre, et le grand-père de l'aquarelliste Nanic Osterlind (1909-1943).
Fils de Per August Österlind et de Johanna Petranella Skoog, notables suédois, Allan Österlind suit d'abord les cours de l'Académie royale des arts de Suède à Stockholm en 1874-1875. Comme d'autres jeunes artistes scandinaves venus pour apprendre la « claire peinture » et récolter des médailles dans les salons officiels avant de rentrer chez eux, il émigre à Paris en 1877. Cette petite colonie d'artistes forme jusqu'en 1890 un essaim agité dont Allan Österlind n'est pas le plus calme. Il y noue des liens serrés avec Ernst Josephson, Per Ekström, Ville Vallgren, Christian Skredsvig, August Strindberg et le prince Eugen de Suède.
Il s'inscrit à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier du sculpteur Pierre-Jules Cavelier, maître reconnu mais exigeant qui lui recommande de s'orienter vers le dessin et sur la peinture, décision que toute l’œuvre d'Österlind va justifier.
Dès 1879, avec ses camarades, il fréquente Barbizon et Grez-sur-Loing. De 1879 à 1890, il expose aquarelles et portraits, mais il se fait remarquer par des grandes toiles de naturalisme campagnard souvent sombres, dans l'esprit de Jean-François Millet, toiles peintes au cours de séjours en Bretagne et en Creuse, dont il goûtera, sa vie durant, le charme et la simplicité
Il ne reviendra à cette tendance qu'en 1913 avec Les Servantes, grande huile sur toile (achat de l’État en 1913, musée de Cambrai).
Les Servantes (1913), musée de Cambrai.
Il participe avec Ernst Josephson et Richard Bergh en 1884 à l'exposition des bords de la Seine à Stockholm et, en 1886, à celle de Göteborg. Il fait, quelques années durant, partie de la jeune Association des artistes suédois créée par ses camarades. D'esprit souvent révolté, Allan Österlind adhère en 1885 au violent manifeste anti-académie royale suédoise lancé par Ernst Josephson et Richard Bergh. À Paris, il se lie d'amitié avec Louise Catherine Breslau.
À l'occasion de la cérémonie de distribution solennelle des médailles aux artistes récompensés au Salon des artistes français, présidée par Eugène Spuller, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts, qui se tient le 1er juillet 1887 dans le grand salon carré du palais de l'Industrie à Paris, une mention honorable lui est décernée.
Durant l'Exposition universelle de 1889 à Paris, les Scandinaves exposent malgré l'opposition du roi. Allan Österlind y expose six aquarelles, dont Rodin dans son atelier (Helsinki, Musée Ateneum) et reçoit une médaille d'argent.
Il épouse le 25 avril 1889 à Paris Joséphine Eugénie Carré (1862-1916) avec laquelle il aura Yves Auguste, né le 15 juin 1892 à Bréhat (Côtes-d'Armor). Par ce mariage, ils légitiment leurs deux premiers enfants : Anna Alina, née le 22 août 1882 à Carolles (Manche), qui épousera Édouard Louis Sarradin, et Anders Örm, né le 19 juin 1887 à Lépaud (Creuse).
Ce mariage qui l'attache à la France jusqu'à sa mort en 1938 le poussera à ne pas participer à la révolution picturale que ses camarades animeront après leur retour au pays. Il restera toujours fidèle à ce mouvement des peintres scandinaves et, en particulier, à Ernst Josephson — qu'il emmènera peindre avec lui en Bretagne (Tréboul et Bréhat) et en Creuse (Fresselines, Gargilesse et Lépaud), et qu'il raccompagnera en Suède après sa chute dans la folie — mais aussi avec August Strindberg qu'il soutiendra jusqu'à son procès et recevra régulièrement à sa table parisienne.
En 1890, Österlind abandonne sa participation aux expositions du Salon des artistes français et, toujours actif, adhère à la jeune Société nationale des beaux-arts que viennent de créer, entre autres, Ernest Meissonier, Auguste Rodin et Pierre Puvis de Chavannes. Il y expose chaque année des peintures, des aquarelles, et par la suite, des gravures.
Le Preneur de rats (1909), musée des beaux-arts de Göteborg.
En 1891, il travaille avec Per Ekström au Birger Jarls basar (sv), et il adhère à la Société suédo-norvégienne de Paris, le futur Cercle suédois.
En 1893, influencé probablement par son grand ami Ernst Josephson, qui y a séjourné quelques années plus tôt, il part travailler en Andalousie d'où, sous le coup du charme et de la vitalité de la rue andalouse, il rapportera de nombreux éléments pour ses futures aquatintes dont Le Soleil (Helsinki, Musée Ateneum) et Les Gitanes (musée des beaux-arts de Reims).
En 1894, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Aquarelliste de talent, reconnu par tous pour ses coloris, il fonde une association d'aquarellistes en 1900. Il s'adonne à l'eau-forte, l'aquatinte, et devient sociétaire, dès sa fondation, du Salon annuel de la gravure originale en couleur. Son œuvre en cette technique est abondant.
Dans les années 1906-1912, il fait plusieurs séjours en Bretagne, dans la région de Lannion. Il y réalise le triptyque Le Printemps de la vie en 1909, et la grande toile de La Présentation de la population à Notre-Dame de la mer à la chapelle de l'Île-Grande.
En 1909, il expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts la grande toile Le Preneur de rats, peinte en France (musée des beaux-arts de Göteborg) et séjourne en Suède pour apporter le triptyque Le Printemps de la vie à l'école Katarina de Stockholm. Durant ce séjour, il réalise aussi plusieurs portraits. Jusqu'en 1929, il entretient des rapports réguliers avec le galeriste suédois Güsta Olson, ainsi qu'avec le prince Eugen de Suède.
Mais la Première Guerre mondiale et la mort de sa femme, cheville ouvrière de la famille, en 1916, l'abattent. Après un séjour à Cagnes-sur-Mer, il retourne se ressourcer régulièrement dans les deux terres de sa jeunesse : Bréhat et la Creuse où il avait emmené son ami Ernst Josephson et où il avait connu Claude Monet, Armand Guillaumin et Léon Detroy. À Bréhat, où il a connu et fréquenté Armand Dayot, Maxime Mauffra, Ary Renan, Charles Le Goffic et Anatole Le Braz, il laisse une curieuse collection de portraits peints sur verre des habitants de l'île au cabaret des Décapités.
Il meurt en 1938.
 

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Galerie Laurent Goudard
Tableaux 19ème et Modernes, Spécialiste de l'Ecole de Crozant

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