Un paysage à la lumière éblouissante de Henry Gérard représentant un village méditerranéen face à la mer, datée 1903. Une oeuvre qui traduit bien la quête de lumière du peintre.
Huile sur toile
Signée et datée en bas à droite
Dimensions : 59,5 x 72 cm
Avec cadre: 81,5 x 94,5 cm
« Voici la lumière qui nous revient éclatante avec M. Henry Gérard. Il nous conduit en Provence avec ses études si éblouissantes de lumière et si brûlantes de chaleur »
Henry Gérard, un peintre inclassable. Un art fait de lumière et de joie .
« La sérénité éclate sur ces clins d’œil quotidiens, avec toujours un bel équilibre dans la composition, la lumière et la couleur »
Peintre inclassable, il suit les évolutions picturales de son temps. Ses premières présentations aux Salons de l’Union artistique de Toulouse sont des paysages influencés des impressionnistes. Pourtant lorsque l’opportunité se présente d’exposer ses toiles au Salon des artistes français à Paris, il revient à un style beaucoup plus classique.
Bibliographie
Henri Paul Gérard est né à Toulouse et mort à Martigues, est un peintre post-impressionniste français. Il modifie légèrement son prénom pour adopter son nom d'artiste Henry Gérard avec lequel il signera ses tableaux et sera connu dans les milieux artistiques.
Après avoir fréquenté le lycée de Toulouse, il s'inscrit comme auditeur libre à l'école des beaux-arts de sa ville natale.
Issu d’une famille bourgeoise, sa fortune lui permet de vivre selon ses goûts. Il décide alors de se consacrer à l’art graphique en acceptant de suivre à Paris ses amis toulousains, et parmi eux, Henri Martin, Paul Gervais, Henri Rachou, François Gauzi. Il rencontre Henri de Toulouse-Lautrec dont il fait un portrait. Il est l’élève de Gustave Boulanger et Jules Lefebvre.
Cet apprentissage accompli, il revient à Toulouse où il fait bâtir un atelier rue du Japon. Il y donnera en 1899, avec ses amis, une exposition de ses œuvres qui fut très appréciée des amateurs toulousains.
Il épouse en premières noces, à Toulouse le 1er juin 1889, Étiennette Marie Laure Malidat. Leur union ne dure pas et leur séparation est prononcée en 1895. Cette fin de siècle marque un tournant dans la vie d'Henry Gérard. Cette rupture familiale et l’attrait des peintres pour la Provence, contribuent à le pousser à poser son chevalet sur les rives de l'étang de Berre, à Martigues
En 1901, il acquiert une vaste propriété, surplombant l'étang de Berre, sur laquelle il fait construire une demeure, la villa Khariessa, qui deviendra tout à la fois son lieu de travail et un havre de réception pour ses amis. En 1905, il épouse en secondes noces Joséphine Thérèse Bastin, cantatrice renommée. Tous deux mènent alors une vie sociale intense dans leur villa Khariessa où Henry Gérard reçoit ses amis, principalement des artistes ou des personnages de la bonne société.
Jusqu’à sa mort survenue le 12 août 1925, il ne cessera de peindre avec charme et une sensibilité pleine de volupté, les paysages ensoleillés et changeants de Martigues et de la Provence. Il est inhumé au cimetière de Terre-Cabade à Toulouse.
Expositions
Henry Gérard exposera dès 1886 à l’Union artistique de Toulouse, au Salon des Artistes français à Paris (mention en 1904), au Salon de la Libre Esthétique à Bruxelles, au Salon des Artistes méridionaux, à l’Exposition d’Art moderne des Artistes latins en 1921, marquant sa dernière présence sous les cimaises.
Trois expositions lui seront dédiées ces dernières années : Martigues en 2010 et 2015 – La Côte Saint-André en 2016. Le Musée de Lavaur exposera quelques-uns de ses tableaux ainsi que la Villa Khariessa en 2017
Musées
• Toulouse, musée des Augustins.
• Martigues, musée Ziem