Simon Saint-jean (1808-1860). Flowers In A Vase Placed On An Entablature flag

Simon Saint-jean (1808-1860). Flowers In A Vase Placed On An Entablature
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Object description :

"Simon Saint-jean (1808-1860). Flowers In A Vase Placed On An Entablature"
Simon SAINT-JEAN (1808-1860)
Fleurs dans un vase posé sur un entablement. 1834.
Crayon et aquarelle sur vélin.
17 x 12 cm (hors cadre). 26 x 20,5 cm (avec cadre).
Monogrammé SJ et daté 1834 en bas à droite.
Trace d’un portrait au crayon au verso. Encadrement 20ème siècle.

Doué très jeune à l'art du dessin, Simon Saint-Jean rentra à l'école des Beaux-Arts de Lyon à l'âge de 15 ans et suivit les leçons de Révoil puis celles données dans la classe de fleurs tenue par Thierriat.
Saint-Jean commença sa carrière en tant que dessinandier chez François Lepage dit l’aîné puis chez le soyeux Didier Petit qui tenait un commerce d'ornements d'églises (la paramentique) mais il ne resta que peu de temps chez ce dernier (de 1826 à 1828). Sa santé déclinant, il fut obligé de s'installer à la campagne chez son oncle à Millery où il reçut une première commande pour une chapelle du village. Il exposa régulièrement au Salon de Lyon à partir de 1827 puis à celui de Paris à partir de 1834 avant d'ouvrir un atelier au 43 quai de Retz (quai Jean Moulin actuel). Il épousa en 1837 la fille d'un riche négociant de soieries, Jeanne Marie Belmont dite Caroline. Ce mariage n'est pas seulement un mariage de raison, le jeune ménage mena une vie amoureuse épanouie, et donna naissance à deux enfants. Il signa l'année suivante l'un de ses plus célèbres tableaux : la belle jardinière, exposée dans la salle des Fleurs du Musée des Beaux-Arts de Lyon, dont la figure pourrait fort bien être celle de Caroline. Il approfondit l'art de la peinture de fleurs par un voyage en Hollande où il admira les maîtres tels Van Huysum qui l'inspiraient. C'est suite à ce voyage qu'il exposa à Paris son Offrande à la Vierge largement inspiré par son séjour dans les pays du Nord. Le succès de ce tableau au Salon de Paris lui valut la Légion d'Honneur en 1843 remise par le préfet du Rhône.
Introduit dès lors au sein de l'élite parisienne grâce au baron Scipion Corvisart, neveu et fils adoptif du médecin de Napoléon, il entretint un large réseau, reçut des commandes de toute l'Europe et devint membre de plusieurs académies et sociétés savantes étrangères. Il reçut notamment des commandes de la princesse Radziwill et de la princesse Galitzine et se fit quelques admirateurs dont le duc de Morny, la famille Rothschild, la duchesse d'Orléans. Mais les critiques fusèrent à Paris, notamment sous la plume acide du célèbre critique d'art Baudelaire qui comparait ses fleurs à "des tableaux de salle à manger, mais non des peintures de cabinets ou de galeries" et lui reprochait les teintes jaunes répétées. En 1846, l'écrivain s'attaqua avec virulence à son tableau "Fleurs dans un vase" en ces termes :

"M. Saint-Jean, qui fait, dit-on, les délices et la gloire de la ville de Lyon n'obtiendra jamais qu'un médiocre succès dans un pays de peintres. Cette minutie excessive est d'une pédanterie insupportable. Toutes les fois qu'on vous parlera de la naïveté d'un peintre de Lyon, n'y croyez pas. Depuis longtemps, la couleur générale des tableaux de M. Saint-Jean est jaune et pisseuse. On dirait que M. Saint-Jean n'a jamais vu de fruits véritables et qu'il ne s'en soucie pas, parce qu'il les fait très bien à la mécanique : non seulement les fruits de la nature ont un autre aspect, mais encore ils sont moins finis et moins travaillés que ceux-là."

Saint-Jean participa sur la fin de sa carrière à l'exposition universelle de Londres (1851) puis à celle de Paris (1855) mais le succès acquis ne soulagea guère la fatigue morale qu'il éprouvait à l'annonce de la maladie de son épouse Caroline qui mourut en 1855 de la tuberculose. Simon Saint-Jean produisit beaucoup moins, sa touche s’allégea. Il mourut à son tour dans sa maison d'Écully en 1860, où il cultivait avec passion des centaines de rosiers et de la vigne en compagnie de Caroline, les prenant comme modèles pour ses fleurs. Il fut inhumé auprès de son épouse au cimetière de Loyasse.

Notre dessin est réalisé au début de la carrière de Simon Saint-Jean au moment où il se fait connaître pour la première fois à Paris. Réalisé sur vélin, cette composition de petite taille est un petit chef-d’œuvre de minutie qui préfigure les grands bouquets de fleurs qui firent son succès.
L’œuvre comporte au verso la trace d’un portrait d’un homme inconnu peut-être même une empreinte d’un autre dessin que l’artiste conservait dans ses cartons. L’œuvre est vendue dans un cadre du 20 ème siècle.

 
Price: 500 €
Period: 19th century
Style: Louis Philippe, Charles 10th
Condition: Good condition

Material: Water color
Width: 12 cm
Height: 17 cm

Reference: 1485705
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"Drawings, Louis Philippe, Charles 10th"

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Simon Saint-jean (1808-1860). Flowers In A Vase Placed On An Entablature
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