Antoine Claude Ponthus-cinier (1812-1885). Banks Of The Saône Near Saint-germain Au Mont d'Or flag

Antoine Claude Ponthus-cinier (1812-1885). Banks Of The Saône Near Saint-germain Au Mont d'Or
Antoine Claude Ponthus-cinier (1812-1885). Banks Of The Saône Near Saint-germain Au Mont d'Or-photo-2
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"Antoine Claude Ponthus-cinier (1812-1885). Banks Of The Saône Near Saint-germain Au Mont d'Or"
Antoine Claude PONTHUS-CINIER (1812-1885)
Délaissé de la Saône à Saint-Germain au Mont d’Or. Vers 1860.
Huile sur carton. 22 x 32 cm (hors cadre). 32 x 42,5 cm (avec cadre).
Signé en bas à gauche.
Annoté au verso à la plume « Délaissé de la Saône près St Germain Mont-d’Or (Rhône) ».
Cadre d’origine. Présenté au Salon de la Société des Amis des Arts de Lyon en 1860.

Ponthus-Cinier, issu d'une riche famille de notables lyonnais, hypothétique élève de l’École des Beaux-Arts de Lyon, était l'élève de Paul Delaroche à l'École des Beaux-Arts de Paris et obtint en 1841 le second Grand Prix de Rome pour le paysage historique sur le thème "Adam et Eve chassés du Paradis Terrestre". Passage obligé des peintres en quête d'inspiration ou pour parfaire leur formation, il fit pendant deux ans le tour des grandes villes d'Italie, entre 1842 et 1844, avant de rentrer en France avec un ensemble d'esquisses réalisées au cours de ce voyage. Il s'installa définitivement à Lyon et fixa son atelier au 1 place de Montazet (avenue Adolphe Max actuelle). Tout le reste de sa vie, il peignait ou gravait des paysages de France, essentiellement du Bugey, mais aussi des paysages d'Italie suivant les dessins qu'il avait ramenés de son long voyage initiatique. Que ce soit au Salon de Lyon ou de Paris où il exposait régulièrement depuis 1838, il faisait toujours de la place pour ces paysages italiens qui eurent tous un grand succès à tel point qu'il devint le représentant du paysage néo-classique, aux côtés des plus grands dans ce domaine tel Paul Flandrin. Collectionneur et mécène, le Duc d'Aumale lui acheta deux de ses toiles (toujours exposées au musée de Chantilly). La critique saluait « l’art d’éclairer une toile ». En 1860, Lancrenon, membre correspondant de l'Académie des Beaux-Arts, résumait ainsi son Œuvre, s'appuyant sur les tableaux exposés lors du Salon de cette année :

"Avec M. Ponthus Cinier nous sommes loin de ces scènes de carnage et de sang : l'Arcadie... ou le Bugey, tel est le séjour affectionnée de M. Cinier. Sous son habile pinceau la nature reprend et conserve sa tranquillité champêtre, sa physionomie rustique ; le calme de l'idylle ne; cesse de régner dans ses charmantes compositions qui attestent la grande facilité de l'artiste ; nous préférons beaucoup cette année les tableaux de petites dimensions, tels que le Souvenir du Bugey, par exemple ; ils nous ont paru plus finis, mieux étudiés que les grands : ainsi le Moulin sur le cours d'un torrent laisse évidemment à désirer comme étude. Quoi qu'il en soit, M. Cinier est un des meilleurs artistes lyonnais, à qui revient un mérite incontestable, celui de poétiser presque toujours ses compositions, chose dont, en général, les paysagistes ne s'inquiètent guère, mais qui vaut à M. Cinier des succès permanents."

Vingtrinier écrit qu'il mourut "le pinceau à la main" le 17 janvier 1885. La célébration de ses funérailles eut lieu en l'abbaye d'Ainay et il fut inhumé au cimetière de Loyasse. Dans son testament, il demanda le versement d'une rente de 1000 francs par an pour la création d'un "concours annuel de paysages au point de vue décoratif" portant son nom, présidé par le préfet, assisté par cinq experts dont la Société des Amis des Arts de Lyon. Il légua en outre à la ville de Lyon une quantité importante de peintures, dessins au lavis et des croquis. Toujours suivant ses dernières volontés, on dispersa aux enchères publiques, à l'Hôtel des Commissaires Priseurs à Lyon, le reste de ses œuvres dont nous en connaissons le catalogue.

Notre tableau fut très certainement peint sur le motif et non en atelier. Ici, Ponthus-Cinier fige l'instantané, telle une photographie, au moment où une barque remontant la Saône s'invite sur la scène devant un pêcheur installé sur les délaissés de la Saône. La lumière est également captée par le peintre pour mettre en valeur les nuages et le ciel qui prennent une large place, la rivière et ses rives. Par une touche plus enlevée, Ponthus-Cinier se détache ici du détail qui faisait sa renommée et suit déjà une mode initiée par l’un de ses confrères et ami Ravier, représentant lyonnais du pré-impressionnisme et initiateur de l'École de Morestel. Ce tableau fut admis au Salon de Lyon de 1860 (numéro 595 du catalogue de l’exposition) comme le montre le catalogue de l’exposition et peut-être même à celui de Montpellier l'année suivante (sans certitude pour ce dernier).
Price: 1 500 €
Period: 19th century
Style: Napoleon 3rd
Condition: Good condition

Material: Oil painting on cardboard
Width: 32
Height: 22

Reference: 1485737
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Antoine Claude Ponthus-cinier (1812-1885). Banks Of The Saône Near Saint-germain Au Mont d'Or
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