Bien que non estampillée, l'attribution à l'atelier de Georges Jacob est très probable de part la grande qualité de fabrication, l'élégance des proportions, la finesse de la sculpture (que l'on confondrait avec du bronze doré) et par le fait que certains motifs se retrouvent sur d'autres consoles estampillées de Jacob telles que les chapiteaux à enroulements (vente de Maigret du 9 juin 2011 - lot 158, vente Christie's, Monaco, le 13 décembre 1997 - lot 56).
Outre son grand format et son exceptionnelle qualité, c'est le motif de palmettes sur la ceinture qui a retenu notre attention pour sélectionner ce très beau meuble. Ces palmettes sur un meuble Louis XVI annoncent le style Empire et font de notre console un meuble avant gardiste, à l'image du mobilier et des boiseries néoantiques aux sphinxes crées pour Marie Antoinette en 1784 dans le cabinet de la Méridienne à Versailles. Notre console reste une pièce d'ancien régime, avec une provenance probablement prestigieuse et peut être royale, mais hélas sans marque d'inventaire ou étiquette qui permettrait d'en identifier le commanditaire originel.
Très bon état, dorure à la feuille d'or nettoyée et restaurée. Remarquable qualité de sculpture. Aucun manque au décor, pas d'accident. Traverse de ceinture arrière chironnée mais qui a été traitée et qui reste solide.
Marbre ancien avec des traces d'usage et petites rayures, intact. Ce dernier vues les empreintes laissées par les traverses en dessous semble d'origine bien que plus mince que d'habitude. Cela s'explique probablement par la structure qui est fine et gracile, ce qui a probablement incité l'ébéniste à ne pas prendre un marbre trop épais (qui serait probablement trop lourd vues les grandes dimensions).
Longueur : 133,5cm
Profondeur : 50cm
hauteur : 86,5cm