À la fin du Moyen Age et au début de la Renaissance, cette technique de la paperolle était utilisée en France et en Italie dans les églises aux revenus modestes pour imiter les filigranes d’or et d’argent des orfèvres. Les motifs de papier coloré étaient assemblés pour composer, dans un boîtier, un décor mettant en valeur une ou plusieurs reliques de Saints. Ils étaient généralement placés sous verre dans un cadre le plus souvent en bois doré.
Ces tableaux-reliquaires pouvaient être indifféremment accrochés au mur ou disposés sur un autel. Parfois, leur taille relativement modeste permettaient facilement de les emporter lors de déplacements ou de voyages. Ces chefs-d’œuvres furent le plus souvent réalisés par des sœurs des communautés monastiques.. cf magazine de proantic