signée en bas à droite
elle mesure 18cm x 25cm plus cadre 27cm x 33cm
.Né en 1879 à Moscou . Fasciné très jeune par le dessin et la peinture, il entre en 1901 à l'école des beaux-arts de Moscou chez Constantin Korovine et Leonid Pasternak, et visite la collection privée de Chtchoukine : Manet, Gauguin, les impressionnistes, Matisse, etc. il y rencontre Michel Larionov, David Bourliouk, Soudeïkine, et Sapounov. En 1903 il peint sa première œuvre connue à ce jour : Moscou et participe à diverses expositions dont celle dite « Stéphanos » en 1907-1908 à la maison de l'école Stroganov et du « Valet de Carreau » en 1910-1911. Entretemps son père s'est ruiné, il liquide ses affaires et avec le peu d'argent qu'il lui reste il part pour Paris et le 12 juillet 1908 il débarque à Paris avec Hélène Moniuschko qu'il a épousée le 20 janvier 1908 à Serguiev Possad, ils se separeront en 1911 et divorceront en 1918..
De Moscou il connaissait la célèbre claveciniste Wanda Landowska qui l'introduit comme accordeur de pianos à la maison Pleyel, il retrouve Archipenko qu'il voyait à Moscou et suit les cours de l'Académie Matisse et de l'Académie Colarossi. Premières expositions à partir de 1911 et, en 1914, les principes du « rythme coloré » par lequel est trouvée une analogie entre la forme visuelle colorée et la musique, sont établis.
Introduit par Guillaume Apollinaire dans le cercle de la baronne Hélène d'Oettingen, avec laquelle il entretient une relation amoureuse jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, et de Serge Férat en 1911, il rencontre André Salmon, Picasso, Gino Severini, Robert et Sonia Delaunay, etc. Sa signature autographe figure sur l'un des feuillets signés par les convives du banquet mémorable donné le 31 décembre 1916 en honneur d'Apollinaire à l'Ancien Palais d'Orléans de l'Avenue du Maine.
Au Salon des indépendants de 1914 il montre des rythmes colorés, qu'il veut réaliser au cinéma, anticipant les recherches sur le cinéma abstrait qui seront menées à leur terme par Viking Eggeling et Hans Richter5. Apollinaire exalte « Le Rythme coloré », dans les Soirées de Paris en 1914. En 1915 Survage part à Saint-Jean Cap Ferrat avec la Baronne d'Oettingen et restera sur la Côte d'Azur jusqu'à la fin de la guerre. Il y rencontre sa future femme, Germaine Meyer. Dans une lettre à Léopold Zborowski datée du 31 décembre 1918, Modigliani écrit : « Je fais la bombe avec Survage au Coq d'Or... Le champagne coule à flots ». Apollinaire organise la première exposition de Survage à la galerie Bongard en 1917 regroupant trente-deux de ses tableaux. En 1920 Survage dépose les statuts de la « Section d'Or » dont il est fondateur avec Albert Gleizes et Archipenko, Braque. Serge Férat, Fernand Léger, Louis Marcoussis, font partie du comité directeur. Cette association se charge d'organiser les expositions en France et à l'étranger. En 1921, il participe à l'exposition « Les Maîtres du cubisme » à la Galerie de L'Effort moderne. Albert Gleizes reproduit une œuvre dans son livre Du cubisme et des moyens de le comprendre. Il épouse la pianiste Germaine Meyer le 7 juillet 1921. En 1922 il expose chez Léonce Rosenberg, participe à la première exposition de la Section d'Or en Italie à Rome, puis une exposition de groupe à la galerie Weill avec Henri Hayden, Auguste Herbin, Irène Lagut, Jean Metzinger et Severini.
Dès 1922, Survage travaille pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev et exécute les décors et les costumes de l'opéra bouffe d'Igor Stravinsky, Mavra sur un livret de Boris Kochno d'après un conte de Pouchkine, il réalisera également un projet de décor pour L'École des femmes à la demande de Louis Jouvet, sans suite. En 1927 un article de Samuel Putnam sur Survage dans le Chicago Evening Post précède une exposition particulière à Chicago aux Chester Johnson Galeries. C'est alors une carrière internationale qu'il poursuit en multipliant les expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger. Il effectue des dessins de tissus pour la maison Chanel et des compositions religieuses comme la crucifixion pour la cathédrale de Turku en Finlande en 1930. En 1937, il réalise une série de panneaux monumentaux pour le palais des chemins de fer à l'Exposition des Arts et Techniques de Paris : Liaisons postales et télécommunications, L'Optique-Horlogerie, La Précision mécanique. Ces toiles mesurant 15,5 mètres sur 4 mètres de hauteur, recevront la médaille d'or.
Il se consacre à la peinture monumentale dans les années 1950-1960 : fresque sur le thème de la Paix au Palais des Congrès de Liège qui l'amène à rester dix-huit mois en Belgique en 1958, dessine des cartons Le Coq et le Cheval pour la Manufacture des Gobelins et illustre des ouvrages littéraires.
Le 12 mars 1963, il est nommé officier de la Légion d'honneur.
Sa tombe se trouve au cimetière du Bois-Tardieu à Clamart
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