Il excelle aussi dans la caricature humoristique et expose avec Robida, Domergue, Hermann Paul. Il est apprécié pour son humour et son humanisme. Mais la Grande Guerre va tempérer sa palette qui devient austère et évoque les drames et la désolation. En 1924 il quitte Paris et décide de s’installer avec sa famille en Provence. Il loge tout d’abord à Mandelieu-La Napoule mais très vite il choisit Mougins où il tient l’Hôtel de France à l’entrée du vieux village. Il retrouve son ami d’enfance M. Lavabre qui, à l’époque, était le Maire de la ville. Proche des habitants il se sent tout de suite à l’aise dans ce rôle qui lui permet de découvrir et peindre les moindres recoins de Mougins. Il y réalisera un grand nombre de paysages et de portraits de gens qu’il rencontre.Il ouvre, Rue du Badier, un atelier de céramique. Aidé par ses deux fils, il crée des nus extravagants et également des services à thé et d’autres objets aux formes originales. Il poursuit cette activité pendant environ cinq ans, puis il vend son commerce dans les années 50’ et entame une paisible retraite. Il s’éteint à Grasse en 1970 – Ses fils ont fait don d’une belle partie de ses oeuvres à la ville de Mougins qui le célèbre dans ce musée dédié au talent d’un véritable artiste complet