Les multiples créations de portraits en Espagne au XIXe siècle répondent au pouvoir économique des classes sociales bourgeoises qui cherchent à être représentées. La ville de Séville au XIXe siècle devient l'une des meilleures références de la peinture romantique espagnole. Les peintres de l'école sévillane représentent dans leurs œuvres ce qui identifie clairement ce qui est andalou.
Dans le cas de ce portrait de femme, les caractéristiques stylistiques du portrait ; la coiffure, la robe et même la gestuelle nous rapprochent du type féminin andalou de l'époque. En revanche, sa finition se démarque, suggérant un certain aspect d'une esquisse ou d'une œuvre inachevée par un flou chromatique.