L’exposition réunit des œuvres du 16e au 21e siècle, en écho aux paroles de l’Ecclésiaste, dans la Bible hébraïque, «Vanité des vanités, tout est vanité ».
Du Moyen Âge jusqu’à nos jours, une grande diversité de genres et de thématiques ont été mis à profit par les artistes pour exprimer la fragilité et le prix de la vie : danses macabres, triomphes de la Mort, scènes de genre, natures mortes, peintures d’histoire, bouquets de fleurs, peintures animalières, etc.
Ces images ont connu un grand succès en Europe du 15e au 17e siècle, en des temps où d’incessants conflits armés et des épidémies de peste décimaient les populations.
Des œuvres emblématiques du musée des Beaux-Arts, telles que les vanités de Simon Renard de Saint-André et de Pablo Picasso, y côtoient des œuvres moins connues, pour certaines sorties pour la première fois des réserves et restaurées à cette occasion.
Près de cent-soixante estampes, gravures, dessins, peintures, sculptures et installations, issus des collections du musée des Beaux-Arts et du musée d’art contemporain de Lyon, sont exposés auprès d’œuvres d’un couple de collectionneurs lyonnais. Parmi les artistes présentés dans l’exposition : Hendrik Hondius, Armand Avril, Erró, Gilbert & George, Paul Rebeyrolle, Miquel Barcelo, Georg Pencz, Jean-Luc Mylayne, Francis Bacon, Jan Fabre, Bruce Nauman, Bill Viola, etc.
Une exposition présentée au musée des Beaux-Arts de Lyon jusqu’au 7 mai 2022).
Editions: Bernard Chauveau / MBA de Lyon