L’exposition qui se tiendra jusqu’au 27 février 2011, à la galerie des gobelins à Paris présente une riche collection de bronzes d’ameublement dont Le Mobilier national a hérité du Garde-Meuble impérial et royal.
Le visiteur peut y découvrir quelques 80 pendules sur le fonds de quelques 900 pièces dont dispose le Mobilier national , aux côtés de bronzes d’ameublement : candélabres, torchères, bras de lumière, vases, objets de toilette. pendules, des lustres, candélabres, bras de lumière, flambeaux, vases et objets de toilette… Cette collection demeure exceptionnelle par l’histoire et la qualité de ses pièces, acquises ou conçues pour des lieux prestigieux, tel que les appartements impériaux ou royaux des Tuileries, de Saint-Cloud ou encore le palais de l’Elysée.
Les bronzes d’ameublement du XIX ème siècle retenus pour l’exposition, jusqu’alors jamais présentés à Paris, forment un ensemble d’une rare diversité et font partie des objets mobiliers les plus représentatifs de leur époque. Ils sont à la fois des symboles de pouvoir, l’expression d’un épanouissement artistique et le reflet d’une société. Aux pendules et autres bronzes d’ameublement répondent des pièces de mobilier, des tapisseries murales, des cartons peints et des textiles d’ameublement de la même époque.
La plupart des oeuvres exposées n’ont jusqu’ici jamais été présentées à Paris et nombre d’entre elles le sont pour la première fois ; elles forment un ensemble d’une rare diversité et comptent parmi les objets mobiliers les plus représentatifs de leur époque. Les somptueuses pendules du XIX ème siècle, qui comptent parmi les pièces vedettes de l’exposition, sont représentatives des plus brillantes périodes de l’art décoratif français que sont le Consulat, le Premier Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet, le Second Empire,…
L’ensemble des pièces présentées illustre la richesse des créations des grands bronziers en vue, comme Thomire, Galle, Barbedienne ou Charpentier, qui signent les décors tandis que les horlogers les plus accomplis tels que Lepaute, Lépine, Le Roy, Bailly et Robin, s’ingénient à la mécanique des mouvements.