La Petite Galerie, espace dédié à l’éducation artistique et culturelle, proposera au public, pour sa 2e saison (2016 / 2017), de s’initier à la représentation du « Corps en mouvement ».
À cette occasion, le musée du Louvre invitera un art vivant : la danse.
C’est par l’observation des oeuvres des collections du Louvre et des institutions partenaires que le public pourra découvrir le défi que la représentation du mouvement a posé aux artistes et les réponses qu’ils y ont apportées, à partir des différents matériaux et techniques à leur disposition. Les conventions qui régissent la représentation des gestes et attitudes tels que marcher, courir, suspendre, mais aussi les « mouvements de l’âme » comme l’effroi seront aussi décryptées.
Si les oeuvres d’art sont par nature figées, les artistes ont toutefois cherché à décomposer le mouvement avant même l’apparition de la chronophotographie qui révolutionna les arts visuels et ouvrit de nouvelles perspectives aux artistes à la fin du 19e siècle. Cherchant à saisir le mouvement, les artistes des Avant-gardes, comme Degas et Rodin, se sont intéressés au monde de la danse.
Autour de 1900, sous l’influence de Loïe Fuller, d’Isadora Duncan, des Ballets russes de Diaghilev et de son étoile Nijinski, la danse connaît une véritable révolution, annonciatrice de la danse moderne. Puisant aux sources de l’Antiquité, elle propose une nouvelle gestique en rupture avec le ballet classique. Arts chorégraphiques et arts visuels tissent alors des liens étroits.