Petite garniture en porcelaine du Japon à décor dans la palette Imari de vases fleuris dans des réserves alternées de branchages fleuris, comprenant trois potiches couvertes avec les prises en forme de coq et deux vases balustre.
Arita – Début du XVIIIe siècle
La porcelaine d’Imari désigne un lieu de production de céramique japonaise, réalisées dans l’ancienne province de Hizen sur l’île de Kyūshū, qui correspond sensiblement au domaine de Saga, et principalement dans les fours de la ville d’Arita. Jusqu’à la fin du xviiie siècle les porcelaines de cette province sont regroupées et exportées depuis le port d’Imari qui donne son nom à cette production. Mais on emploie tout autant « porcelaine d’Arita » pour désigner la même chose. Un grand nombre de styles sont distingués, mais les datations restent souvent approximatives, pour les plus anciennes tout au moins.
Le style Imari se reconnaît à ses trois couleurs dominantes : le bleu de cobalt, le rouge de fer tirant sur le safran et le fond blanc de la porcelaine (ces couleurs ne sont pas exclusives) ; le tout est rehaussé par de l’or. Le registre iconographique , très floral, intègre des éléments issus du règne animal et du monde minéral. L’effet brocart (de tissu) souvent obtenu, à la fois par les motifs, par le jeu des couleurs et par la composition, ne pouvait que flatter les cours européennes avides de trompe-l’oeil .