Jean-Baptiste Perronneau: Un Portraitiste dans l’Europe des Lumières

Auteur: Dominique d’Arnoult

Editeur: Arthena

Le portrait, particulièrement le portrait au pastel , connaît une vogue considérable dans une Europe du XVIIIe siècle où l’on ne dénombre pas moins de deux mille portraitistes. Succédant à Rigaud (1659-1743) et Largillierre (1656-1746), puis à Nattier (1685-1766), deux grandes figures dominent la scène française au milieu de ce siècle : Maurice Quentin Delatour (1704-1788) et Jean-Baptiste Perronneau, son cadet d’une dizaine d’années.

Formé à Paris, Perronneau est reçu en 1753 à l’Académie royale de peinture et de sculpture. Si la rivalité entre Perronneau et Delatour s’affiche durant plus de vingt ans, la carrière des deux artistes reste cependant distincte : Delatour peint la famille royale et la Cour, alors que Perronneau préfère trouver une clientèle dans les capitales provinciales et étrangères et ses modèles appartiennent à des milieux sociaux divers. C’est la vision d’une autre France, d’une autre Europe que celle habituellement représentée par ses rivaux qui apparaît sous les pastels  et les pinceaux de Perronneau, celle d’un monde des Lumières en mouvement.

S’attachant à une lecture attentive des textes de l’époque sur le portrait et restituant les enjeux esthétiques du moment, riche de plus de quatre cents illustrations d’œuvres souvent inédites et accompagné d’un catalogue raisonné, cet ouvrage permet de prendre toute la mesure de l’un des plus grands portraitistes français.

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