La « lanterne magique » ou » lanterne de peur », appareil d’optique, apparaît en 1659 à la Haye, dans le laboratoire de l’ astronome hollandais Chritiaan Huygens. La lanterne magique est l’ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives.
Elle permet la projection amplifiée d’ images peintes sur des plaques de verres à travers un objectif, via la lumière d’une chandelle ou d’une lampe à huile. Le mot « lanterne magique » vient du fait, que, le public est fasciné par ces images, d’où l’adjectif « magique ».
Ces images peuvent être fixes ou animées, grâce à des superpositions de verres mobiles. Huygens es l’auteur de la première plaque animée connue, représentant un squelette exécutant divers mouvements, d’après La Dance de Mort de Hans Holbein.
La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif (une lentille convergente). Elle fonctionne sur le principe de la chambre noire, où la source lumineuse (soleil) et les images projetées (paysages) sont remplacées par des éléments artificiels (lampe et plaque de verre peinte). La lumière passe par la plaque de verre, puis par la lentille, pour projeter l’image renversée (haut-bas) peinte sur la plaque.
On en trouve de nombreuses variantes : ajout d’un miroir concave et d’autres lentilles pour condenser la lumière ; source lumineuse de diverses natures (bougie, lampe à huile, ampoule) ; lanterne à double objectif permettant le fondu enchaînéentre deux plaques de verre pour deux images. Les plaques de verre sont parfois munies de petits mécanismes permettant d’animer partiellement l’image.