Le pavillon de chasse d’Amalienbourg

Edifié entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, le château de Nymphenburg fut pendant plus de deux cents cinquante la résidence d’été préférée de la famille royale de Bavière jusqu’en 1918, le château de Nymphenburg doit sa célébrité à son parc de 200 hectares, qui abrite d’étonnantes folies et le pavillon d’Amalienburg : chef-d’œuvre de l’architecte François de Cuvilliés, il constitue un éblouissant manifeste du rococo bavarois.

Le pavillon de chasse d’Amalienbourg

Le parc fut très largement agrandi au XVIIIème siècle et transformé en style français (modèle Versailles) par Girard (élève de Le Nôtre) à partir de 1715. Lorsqu’au XIXème siècle le style anglais « naturel » détrôna le goût français « artificiel », Sckell transforma le parc du château en un jardin de type anglais, mais en conservant toutefois les bases du jardin baroque.

Le salon des Glaces du pavillon de chasse d’Amalienbourg

Dans le pavillon de chasse d’Amalienbourg, construit vers 1740, la salle des Glaces-Rondes, avec ses allégories de chasse, est considérée comme unique en son genre.

La chambre jaune pavillon de chasse d’Amalienbourg

Le salon des Glaces offre peut-être le plus extraordinaire et le plus bel exemple de décor rococo en Europe. Les reliefs s’enlèvent en argent sur fond bleu pâle (originellement le fond semble avoir été plutôt crème). Des motifs naturalistes : arbres, oiseaux, poissons, trophées, d’armes, de chasse ou de musique, se combinent avec les cartouches aux formes déchiquetées ; des figures nues d’enfants et de femmes prennent appui sur les bombements de la corniche. Ici, les stuc et les miroirs sont l’œuvre de Baptist Zimmermann et Joachim Dietrich Johann

la salle de chenil pour les chiens de chasse, pavillon de chasse d’Amalienbourg

À côté du salon de repos et de la salle de chenil pour les chiens de chasse, la cuisine dotée de carreaux hollandais est aussi une pièce remarquable
et nous montrent des scènes fleuries, de la Bible, de mythologie et de vie et de paysages chinois.

La cuisine dotée de carreaux hollandais, pavillon de chasse d’Amalienbourg

Cette cuisine est en fait une sorte de petit théâtre, dans le sens où l’on met en scène l’acte de cuisiner.

L’idée de l’architecte était que les invités de l’épouse de l’électeur de Bavière confectionnent soit des marinades pour les coqs de bruyère, bécasses et sarcelles soit des pâtés et des rôts pour leurs époux au retour de la chasse.

En savoir plus:

https://www.schloss-nymphenburg.de/

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