L’exposition, qui se tient jusqu’au 02 février au Château de Malmaison évoque cet événement et ses suites grâce à de nombreux objets et à une galerie de portraits. La présentation du contexte historique et des difficultés rencontrées par le prince Eugène, la reine Hortense et leurs chargés d’affaires en France remettra en perspective les projets de tombeaux connus à ce jour.
Le 29 mai 1814, l’impératrice Joséphine meurt d’une angine infectieuse. En cette période bouleversée qui vient de voir la chute de l’Empire et le retour des Bourbon au pouvoir, la nouvelle aurait pu passer presque inaperçue.
C’est pourtant une foule immense qui se presse à Malmaison, puis, le 2 juin, dans l’église du village de Rueil pour lui rendre un hommage auquel s’associent de nombreuses personnalités et les représentants des souverains alliés qui occupent encore la France. La cérémonie est célébrée par l’archevêque de Tours, Monseigneur de Barral, aumônier de l’Impératrice, ainsi que par les évêques de Versailles et d’Évreux. À l’issue de la cérémonie, le cercueil est déposé dans un caveau provisoire.
Il faudra attendre onze ans pour qu’un tombeau lui soit construit dans cette même église. Œuvre de l’architecte de l’Impératrice, Louis Martin Berthault et du sculpteur Pierre Cartellier, le tombeau finalement érigé répondra admirablement aux contraintes du programme : être digne de la personnalité et de l’histoire de Joséphine, en évitant toute allusion à la dignité impériale de la défunte.
À l’occasion du bicentenaire de cette disparition, cette exposition évoque l’événement et ses suites grâce à une galerie de portraits de ses protagonistes et à de nombreux objets, prestigieux ou modestes témoins.
Dans l’antichambre et la chambre d’apparat de son appartement, au premier étage du château, seront exposées les rares évocations de la mort de Joséphine. Les projets de tombeau connus à ce jour sont également présentés et replacés dans leur contexte historique.
Les objets sont issus des collections du musée de Malmaison, de la fondation Dosne – Bibliothèque Thiers, de la Bibliothèque Paul-Marmottan, des Archives municipales de Rueil-Malmaison, de l’archevêché de Tours, des musées d’Évreux, Angers, Tarbes et la bibliothèque municipale de Versailles.
En savoir plus:
http://www.ville-imperiale.com/les-adieux-a-limperatrice/