Inscrit au Patrimoine mondial par l’UNESCO, L’hôtel Solvay est unanimement reconnu comme l’oeuvre majeure de l’architecte Victor Horta.
Ce remarquable hôtel particulier de style Art Nouveau, a été conçu par l’architecte Victor Horta pour l’industriel Armand Solvay, le fils d’Ernest Solvay, et son épouse Fanny Hunter, à partir de 1894. Il s’agit d’une des réalisations les plus abouties de l’œuvre de l’architecte de renommée mondiale. En outre, il s’agit d’un des bâtiments de Horta les mieux conservés.
La construction de la maison fut confiée à Victor Horta par Armand Solvay, fils d’Ernest Solvay. Le permis fut délivré en 1895, le gros œuvre fut terminé en 1898 et les aménagements intérieurs et l’ameublement se poursuivirent jusqu’en 1903. Le bâtiment est l’une des plus remarquables créations qu’Horta ait élaborée lors d’une de ses périodes les plus novatrices. Victor Horta disposait de moyens financiers suffisants et reçut carte blanche de son maître d’ouvrage.
L’hôtel, abîmé par le temps et la guerre, est acheté en 1958 par Louis Wittamer qui lui redonne son lustre d’antan.
À l’intérieur, un premier escalier, muni d’une balustrade tourbillonnante en métal doré, conduit du rez-de-chaussée au bel-étage où se trouvent les espaces de réception (salons en façade avant et salle à manger à l’arrière). Ces espaces sont séparés les uns des autres par des cloisons vitrées qui peuvent s’ouvrir pour créer un énorme espace continu sur quasiment toute la surface de la maison.
Cet escalier d’apparat est surmonté d’une impressionnante verrière dont la courbure assure également une répartition optimale de l’air chaud dispensé par les bouches de chauffage situées au pied de l’escalier. Vu la présence de cette verrière, créée par Raphaël Évaldre, un second escalier, décalé, permet d’atteindre les étages supérieurs, où se trouvent les chambres et salles d’eau.
Une grande porte donne accès aux écuries qui se trouvent derrière le bâtiment, dans le jardin. Le rez-de chaussée comporte également les cuisines et le fumoir.
L’entrée est pavée de marbre et est éclairée par des colonnettes surmontées de lampes avec des abat-jour en forme de corolle. Un tableau de Théo Van Rysselberghe orne le haut de l’escalier. Le mobilier, l’ornementation, les boiseries, les marbres et les ferronneries ont été dessinés par Horta lui-même qui a également imaginé une solution pour distribuer l’air chaud de manière égale dans tout le bâtiment.
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Avenue Louise 224 I 1050 Bruxelles