Fondé en 1977 et transféré en 1991 dans un château du XIXe siècle auquel on a adjoint un bâtiment contemporain, le musée de la Toile de Jouy est consacré à l’activité de la manufacture de Jouy et à l’impression sur étoffes.
Le château de l’Eglantine, écrin du musée.
Le maréchal Canrobert, Général et aide de camps de Louis Napoléon Bonaparte, posséda le château de l’Eglantine de 1882 à 1890. C’est le décès de la maréchale, le 6 août 1889, sa jeune épouse née Flora Mac-Donald qui le conduit à vendre et à quitter Jouy-en-Josas.
La propriété est alors rachetée par Emile Francq, bourgeois parisien qui avait possédé « La Chaudronnerie », une ancienne ferme se trouvant sur le coteau opposé de l’autre côté de la Bièvre. Pour lui fut reconstruit le château de l’Eglantine en 1891-1892, par Alfred Vaudoyer selon une plaque scellée sur la construction.
![Musée de la Toile de Jouy](https://i0.wp.com/www.proantic.com/magazine/wp-content/uploads/2014/04/82581551_p.jpg?resize=450%2C282)
Jean-Baptiste Huet
L’ancien Domaine du maréchal Canrobert a été racheté par la commune de Jouy-en-Josas le 10 octobre 1979 puis transformé en musée en 1991. Le jardin attenant à la demeure sera restauréau cours de l’année 2009 et rendu accessible aux visiteurs du musée.
Une construction contemporaine due aux architectes Cuno Brullmann et Arno Fougerasse-Lavergno, appelée l’Orangerie, est adjointe à la demeure historique afin d’agrandir l’espace dévolu au musée.
![Musée de la Toile de Jouy](https://i0.wp.com/www.proantic.com/magazine/wp-content/uploads/2014/04/82581577_p.jpg?resize=450%2C335)
C’est grâce à l’industrie naissante de la fin du XVIIIe siècle que Jouy s’est fait connaître dans le monde entier. Sa célébrité vient de la manufacture des toiles de Jouy qui a fondée en 1760 par Christophe Philippe Oberkampf. Le musée rend hommage à Oberkampf, immigré allemand devenu l’un des plus grands entrepreneurs de son temps, et commémore cette remarquable aventure industrielle.
![Musée de la Toile de Jouy](https://i0.wp.com/www.proantic.com/magazine/wp-content/uploads/2014/04/82581741_p.jpg?resize=450%2C291)
Un effort constant a permis de créer au fil des années, à partir d’un fonds modeste, une collection de premier ordre de près de 7 000 pièces, de nombreuses pièces (tableaux, dessins, costumes, textiles) à la fois pertinentes au plan de l’histoire et extrêmement décoratives,qui témoignent du vif goût pour la Toile de Jouy dans le costume et l’ameublement du XVIIIe siècle au XXIe siècle.