Huile sur toile attribuée à Georges Frédéric Ziesel, Peintre Flamand, (1756–1809).
Sur un entablement de marbre ou s’écoule des gouttelettes d’eau, un nid délicat aux oeufs de cailles et ici disposé prêt d’un bouquet de fleurs fraîchement cueilli. On y aperçoit une coccinelle, un puceron, une fine araignée et un escargot grimpant le long d’une rose.
Biographie:
Joris Frederik, plus tard connu sous le nom de Georges Frédéric Ziesel, est né à Hoogstraten, en Flandre, en 1756. Bien qu’il ait été l’un des peintres de natures mortes les plus en vue en Flandre à l’époque, on sait peu de choses sur sa vie. À l’âge de quatorze ans, Ziesel devient orphelin et s’installe à Anvers. On ne sait pas s’il a reçu sa formation à l’Académie d’Anvers car son nom ne figure dans aucun des registres. Ses collègues Pieter Faes (1750-1814) et Balthasar Paul Ommeganck (1755–1826) ont tous deux étudié à l’Académie, ce qui indique peut-être qu’il était en quelque sorte affilié à l’école. Ziesel s’est marié en 1780 mais est resté sans enfant tout au long de sa vie. Il passe et travaille une bonne partie de sa carrière à Paris où il expose au Salon de 1802.
De retour à Anvers, il est inclus aux Salons de 1805 et 1809. Ziesel est mort à Anvers le 26 juin 1809. Ziesel a peint des natures mortes sur toile ou panneau.
Les peintures de Ziesel sont assez rares, représentant toujours des natures mortes de table d’arrangements floraux dans des vases sur un rebord en marbre. Rehaussant parfois ses compositions de fruits ; dans la nature morte florale actuelle, l’objet qui l’accompagne est une tendre représentation d’un nid de caille avec ses œufs de caille fragiles.
Les peintures de Ziesel révèlent une parenté étroite avec son contemporain plus connu Cornelis van Spaendonck (1756-1839), qui s’est également formé à Anvers puis s’est installé à Paris.
