Papiers peints chinois au XVIIIe siècle. De la cale au paravent

Spécialiste des XVIIe et XVIIIe siècles, Stéphane Castelluccio nous livre ici une étude passionnante sur les papiers peints chinois qui connurent une grande vogue en Europe au XVIIIe siècle.

Connu ici dès le XVIe siècle, le papier peint chinois est plus largement importé après la création des Compagnies des Indes en Angleterre, hollande puis en France.
Vendus sous forme de feuilles, de paravents ou d’éventails, les papiers peints chinois sont fabriqués dans différentes sortes de qualités de papier: à base d’écorces de bambou, ou d’autres arbres tels que les muriers, ormes et cotonniers.

Richement illustré, l’ouvrage analyse et explique les motifs de ces papiers: ornementaux, décors de fleurs, figures et d’oiseaux. Il met en évidence une production chinoise dédiée à l’exportation vers l’Europe qui l’apprécie pour son exotisme et son pittoresque.
Enfin, en étudiant les circuits commerciaux, les coûts et les usages, Stéphane Castelluccio retrace le parcours de ces papiers, depuis les lieux de production situés à Nakin et Canton, jusqu’aux résidences royales dans lesquelles ils connaissent une grande vogue au XVIIIe siècle.

Auteur : Stéphane Castelluccio

Editeur: Gourcuff Gradenigo

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