Paire de Dessus Porte en Grisaille, « Putti musiciens »
En vente sur Proantic par la Galerie Olivier d’Ythurbide et Associé.
Huiles sur toile, en grisaille dans encadrements en trompe l’oeil.
Ecole Française fin du XVIIIème siècle dans le goût de Piat Joseph Sauvage
Piat Joseph Sauvage (1744-1818)
Piat Joseph Sauvage est un peintre flamand surtout connu pour sa peinture décorative, ses grisailles et trompes-l’oeil en camaïeu, influencés par le travail de Jacob de Wit. Il s’est spécialisé dans les imitations de bas-reliefs sculptés en pierre et marbre, mais aussi en bronze patiné, en terre cuite et en stuc.
Piat Joseph Sauvage fit des grisailles et des dessus de porte en trompe- l’oeil dans sa ville natale (œuvres au musée) ainsi que pour les maisons royales ( le châteaux de Versailles, de Fontainebleau et de Compiègne), pour des églises de province (Trois Anges, musée d’Orléans). Les thèmes qu’il affectionne particulièrement pour illustrer ses bas-reliefs sont : les scène à l’Antique avec des personnages drapés, des natures mortes , des allégories ainsi que des bacchanales de putti jouant avec des guirlandes de fleurs et des animaux.
Piat joseph sauvage travaille dans l’entreprise familiale (Son père, Antoine Sauvage, était vitrier) jusqu’à l’âge de dix-sept ans, tout en recevant une formation technique à l’École de dessin. Il va ensuite perfectionner son éducation artistique à l’Académie d’Anvers sous la direction du peintre d’histoire et de grisailles Martin-Joseph Geeraerts.
Il s’installe à Paris en 1774 et devient membre l’Académie de Saint-Luc. En 1783, il est reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture ce qui lui permet d’être nommé premier peintre de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé puis du roi Louis XVI. En cette qualité, il peint les portraits et les médaillons de la famille royale de France et des portraits d’hommes célèbres.
Pendant le règne de Napoléon, Piat Joseph Sauvage reçoit un nombre important de commandes, dont certaines étaient pour des portraits de l’Empereur. Il réalise le plafond de la chapelle du château de Saint-cloud et décore le théâtre de Chantilly (rasé sous la Révolution). De 1804 à 1807, il exerce son art comme peintre de figures sur porcelaine à la célèbre Manufacture de sèvres.
Il est représenté dans divers musées français, notamment à Bordeaux (Hommage à Pan) ainsi qu’au Metropolitan Museum (Vénus et Cupidon, le Triomphe de Bacchus) et au Louvre (Frise de jeunes enfants).