A la veille de la Révolution, à Bordeaux, riche cité atlantique et marchande, où soufflent depuis quelques années les idées généreuses de la franc-maçonnerie, on assiste à la naissance d’une belle mais éphémère production porcelainière qui ne durera que trois années, liées au savoir-faire d’un céramiste ingénieux et passionné ; « l’or blanc », c’est-à-dire le kaolin, ayant été découvert depuis peu en France. Simultanément, issu du barreau de Bordeaux, l’esprit « girondin » prend sa mesure et s’épanouit, avant la montée à Paris de ceux qui en deviendront les plus brillants représentants. Et comment se rencontrèrent un avocat au Parlement et un porcelainier.
SOMMAIRE
Préface
« Bordeaux est, sans contredit la plus belle ville de France »
Une ville des Lumières
Singularité des arts
Porcelaine et faïence fine détrônent la faïence stannifère
Apparition de la porcelaine à Bordeaux
La manufacture des Terres de Bordes en Paludate
Arrivée de Michel Vanier à Bordeaux
L’avocat et la porcelaine
« Il y a du zèle et de l’ordre dans la manufacture… »
« … on y fait de la porcelaine magnifique »
A l’usage de « la douceur de vivre »
La franc-maçonnerie est passée par là…
De l’or et des fleurs
1788, la Révolution en marche
Célébration du 14 juillet
« Tout le monde a la cocarde ; il est même imprudent de ne pas en avoir… »
Glossaire
Bibliographie
Jacqueline du Pasquier, Pasquier, historienne de l’art et conservateur en chef honoraire du Patrimoine, responsable durant de nombreuses années du musée des Arts décoratifs de Bordeaux qu’elle a réaménagé entre 1981 et 1984.
Auteur: Jacqueline du Pasquier
Editeur: Somogy