Au moment où l’art de la céramique atteint des sommets, dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’Alsacien Théodore Deck s’y inscrit au plus haut niveau. Formé dans le monde germanique, il fonde à Paris en 1856 un atelier de « Faïences d’art » pour lequel il fait travailler de nombreux artistes alors réputés. Par un travail de recherche forcené, il réussit à maîtriser le monde de l’émail : son nom reste attaché au bleu « persan », connu depuis comme « bleu Deck », mais on ne saurait oublier ses fonds d’or sous couverte, ses essais de rouge sang de boeuf…
En 1887, il est le premier céramiste à prendre la direction de la prestigieuse manufacture de Sèvres et, la même année, il vulgarise ses connaissances dans son livre La Faïence.
Un ouvrage pour découvrir Théodore Deck, l’homme et le céramiste créatif et innovant, au même titre que son oeuvre au musée de Guebwiller.
Auteurs: collectif
Editeur : Editions des Dernières Nouvelles d’Alsace