Cette vitrine est composée d’un corps central, la vitrine elle-même à porte bombée et à cintre est accolée de petites étagères, un fond débordant et chantourné lui donne son élégance architecturée. Chêne, bois de rose, verre bombé , bronze doré
Ce petit meuble est entièrement couvert de marqueterie au motif de cubes en perspective et de bandeaux de bois de rose aux fils en chevrons inversés.
Un des côtés de chaque cube est teint en vert vif.
A l’intérieur de la vitrine des grands motifs à cintres en placage ornent les trois côtés.
Des filets en bronze doré à frises d’oves et de cabochons structurent visuellement ce très beau meuble.
Au dos l’étiquette Alphonse Giroux et Cie indique une fabrication vers 1850, 1870.
Maison Alphonse Giroux
Oubliée du grand public, la maison Alphonse Giroux (1799-1881) fut l’un des magasins de luxe parisiens les plus florissants du XIXe siècle. À l’instar des grands marchands merciers de l’Ancien Régime, elle commercialisait de petites pièces d’ébénisterie, de tabletterie et de bimbeloterie. Fournisseur de la Couronne, de l’aristocratie et de la bourgeoisie, sa réussite est indissociable de l’essor d’un nouvel art industriel.
Ils reçoivent à l’exposition des produits de l’industrie de 1839 une médaille d’argent pour l’ensemble de leur production spécialisée dans les petits meubles. En 1867, la maison est cédée à Duvinage et Harinkouk. Elle est dirigée à partir de 1870 par Ferdinand Duvinage seul, puis par sa veuve de 1874 à 1882, et enfin par A. Philippe et E. Arnut de 1883 à 1884. L’ancienne maison Giroux disparaît en 1885.